L’histoire de notre élevage familial de brebis à Gère-Bélesten
Découvrez les étapes de création de la Ferme du Saùcet dans les Pyrénées-Atlantiques
La Ferme du Saùcet à Gère-Bélesten est une entreprise familiale en activité depuis 4 générations.
Nous perpétuons notre tradition ancestrale de production de fromage au lait cru de brebis.
Le commencement
L’histoire a commencé en 1908 avec la naissance de Marguerite Fourcade née Borie (1908-2005) surnommée « Margalide » sur la commune de Gère-Bélesten dans la maison familiale. Élevée dans la pure tradition ossaloise, elle portait tous les jours le capulet. Dans sa jeunesse, elle n’était pas allée à l’école afin de travailler à la maison et garder les animaux dans les champs.
À 23 ans, mariée et bientôt maman, elle seconde son mari. En 1939, c’est la guerre suivie de la captivité. Cinq longues années où elle doit tout faire : élever les enfants, faire fonctionner la propriété et soigner les bêtes. Étant une femme forte et vaillante, elle a appris à écrire pour correspondre avec son mari prisonnier.
Prolifération de la ferme par le fils
André, l’un de ses deux fils, va aider sa mère sur l’exploitation et devenir berger, à son tour, dès son plus jeune âge. Il a consacré sa vie à son métier et sa passion qu’il a su transmettre fièrement à sa fille Aline. André transhumait à pieds l’hiver dans le Gers et l’été sur les hauteurs de Bious-Artigues au pied du Paradis avec son troupeau de brebis basco-béarnaises.. Menant son troupeau sur les estives, où il vivait seul avec ses bêtes, André avait un caractère semblable à celui de la montagne, parfois abrupt, mais toujours ferme et résistant, pour s’accoutumer à la solitude. Son chien l’aidait à surveiller et à rassembler son troupeau, mais aussi à le protéger contre les prédateurs. Dans les estives, le travail ne se limitait pas à la seule surveillance du troupeau ; la raison d’être de sa présence dans la haute montagne est la traite des brebis, ici dans un « cayolar » (cabane et enclos d’altitude), et la fabrication des fromages..
C’est au tour de Aline
En 1990, c’est la reprise de la ferme familiale par Aline et son mari, toujours sous la bienveillance d’André qui transmet son savoir-faire. La ferme se développe et se modernise. Aline et Patrick donnent naissance à deux enfants, Élodie et Loïc qui sont tous deux bercés au rythme des transhumances, des soins aux brebis et de la production de fromages.
C’est en 2017 que Loïc, après treize ans au métier de charpentier, se décide à perpétuer la tradition en devenant berger à son tour.
Aujourd’hui, Patrick et Aline, fraîchement retraités, passent le flambeau à Loïc qui continue de moderniser cette activité et d’exercer son métier avec passion.
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